LYON - SOCHAUX (4-1)
Résumé du match



Privé de plusieurs titulaires, Bernard Lacombe a dû se résoudre à titulariser Hellebuyck d'entrée. Même si l'essentiel des débats se déroule au milieu, c'est toutefois Sochaux qui se montre le plus dangereux par Bernard Bouger. En effet, par deux fois, l'avant-centre sochalien tire de peu au-dessus de la cage de Grégory Coupet. Sochaux et Lyon font quasiment jeu égal et c'est au moment où l'on s'y attend le moins que les Lyonnais vont ouvrir le score. Alain Cavéglia, l'ex-sochalien profite d'une mésentente entre Maraval et Ravaux pour marquer sur un corner (41ème). Sochaux a tout juste le temps de se remettre de ce coup du sort qu'à la suite d'une belle ouverture de Violeau, Cavéglia, encore lui, trompe une nouvelle fois Fernandez (45ème). L'arbitre en profite pour siffler la mi-temps sur ce score de 2 à 0.
A la reprise, les Sochaliens n'ont pas le choix et doivent attaquer pour tenter de préserver leur place parmi l'élite. C'est ainsi qu'à la 67ème minute, un tir puissant de Lang est brillamment repoussé par Coupet. Sochaux fait le forcing et Lyon souffre. Uras, le défenseur lyonnais est même expulsé à la 70ème minute après avoir reçu un second carton jaune. Et bizarrement, ce sont les Rhodaniens qui vont inscrire un troisième but par Cocard qui reprend de la tête un centre de Cavéglia. A ce moment là, les Sochaliens n'ont plus rien à perdre et se ruent à l'attaque. Sébastien Dallet est fauché dans la surface par Delmotte (75ème). M. Ruffray accorde le pénalty qui est transformé par Bernard Bouger. Sochaux revient mais se retrouve immédiatement distancé. Linarès porte en effet le score à 4-1 par un tir terrible en pleine lucarne (83ème). Bernard Bouger, juste après, rate un nouveau pénalty en le tirant sur la barre. Le score ne bougera plus malgré cette fin de match débridée.
Sochaux s'incline pour la 12ème fois de la saison et n'a plus qu'un match de retard. Le fossé s'est creusé avec les autres mal-classés (7 points minimum), d'autant que Nancy a gagné son match en retard contre Metz.
Je ne crois pas que ce soit faire preuve de pessimisme que de dire que la D2 n'a jamais été aussi près pour les joueurs jaunes et bleus.