- 7ème Journée (le 25 Septembre 1998) :
- SOCHAUX - PSG...........................1-0
- Temps doux, pelouse moyenne, 8800 spectateurs environ, Arbitre : M. Coué.
- Buteur :
- Avertissements :
- Sochaux : Chaintreuil (16), Manac'h (36), Dallet (58).
- PSG : Ducrocq (74), Laspalles (84).
- Expulsion :
- Sochaux : Boniface (22, carton rouge direct pour un tacle violent sur Lachuer).
- Réactions :
- Faruk Hadzibegic (entraîneur de Sochaux) : "Honnêtement, sans l'erreur de Lama, on ne gagne pas ce match. Ce n'est pas le meilleur match de l'équipe depuis le début de la saison, mais jusqu'à maintenant, nous n'avions pas eu cette chance.
Ce soir, ça a rigolé pour nous. Depuis trois ans, je travaille avec cette équipe et après l'expulsion de Boniface, je n'ai pas eu peur. Je savais que je pouvais compter sur tous les gars et ils ne m'ont pas déçus en se donnant à 100%. Mon équipe a beaucoup de qualités et peut encore sortir de beaux matches."
- Alain Giresse (entraîneur du PSG) : "Il n'y a pas eu de match. C'est un non-match. On a eu faux sur toute la ligne comme contre Haïfa au premier tour aller de la Coupe des Coupes (1-1).
C'est très insuffisant par rapport à ce qu'on doit faire. Quant à l'erreur de Lama, elle est grossière mais nous aurions dû marquer avant."
- Résumé du match :
Pour ce match, Sochaux a absolument besoin de points et Hadzibegic aligne d'entrée une équipe en 4-3-3 avec en attaque Sébastien Dallet et Bernard Bouger encadrant Koffi Fiawoo, qui effectue son retour.
Sochaux se montre agressif dans les duels mais c'est Paris que se créé la première occasion de la partie. Une passe en profondeur d'Okocha trouve Loko dans le dos de la défense doubiste. La reprise de l'international est captée avec brio par Vincent Fernandez.
Chaintreuil récolte un carton jaune pour un tacle sur Lachuer. Mais le premier tournant du match se situe à la 22ème minute. Eric Boniface, emporté par son élan, tacle violemment la cheville de Lachuer. L'arbitre, au grand désespoir de tout le stade expulse le milieu de terrain sochalien.
Les jaunes et bleus vont devoir jouer 70 minutes en infériorité numérique face à l'armada parisienne. On se dit que les derniers du championnat vont se faire manger tout cru par des Parisiens dont l'expérience est importante. Et la déferlante parisienne commence sur le but de Fernandez. Un centre parfait de Lachuer ne peut être repris par Loko.
Puis Fernandez s'interpose sur un jeu en triangle Yanovski-Loko-Lachuer. Grâce à leur gardien, les Sochaliens atteignent la mi-temps sans encombre sur ce score de parité.
On s'attend à ce que les Sochaliens souffrent dans cette seconde mi-temps. Et cette impression se confirme lorsque tour à tour, Simone et Loko sont à deux doigts de marquer. Mais dans un cas, l'attaquant Italien se montre imprécis et dans l'autre cas, Fernandez sort un arrêt magistral.
Mais Sochaux ne recule pas et Fiawoo inquiète à deux reprises la défense du PSG (50 et 56ème). Les Sochaliens réclament même un pénalty pour une faute sur Maraval, monté aux avants-postes mais M. Coué ne bronche pas. Paris domine, profitant de sa supériorité numérique. Un centre en retrait de Simone trouve Okocha dont le boulet de canon est bien stoppé par Fernandez. En face, une reprise de Dedebant, entré en jeu à la place d'Olivier Baudry, passe au dessus.
Paris est tout près d'ouvrir le score lorsque Laspalles centre sur la transversale de Fernandez. Sochaux tient cependant.
Et c'est à la 83ème minute que survient le deuxième tournant de la rencontre. C'est une action folle, irrationnelle. Bernard Lama récupère une balle sans danger contrée par Dedebant. Il s'en saisi mais à le tort, on ne sait pourquoi, de vouloir relancer immédiatement. Il juge mal la position de Sébastien Dallet et sa relance à la main pour Algérino devient...une superbe passe pour le petit attaquant sochalien.
Ce dernier n'a qu'à tendre la jambe ; il s'empare du ballon et va défier le gardien international. Il le crochète sans problème et marque dans le but vide. Toute l'équipe parisienne est effondrée, Lama le premier qui ne comprend pas ce qui se passe. Paris qui s'est créée tant d'occasions, qui a joué 70 minutes à 11 contre 10, ce Paris-là, avec toutes ses stars se fait battre par des Sochaliens courageux, volontaires, au jeu plaisant et pour une fois chanceux.
Ces trois points-là étaient essentiels voire vitaux pour ne pas perdre confiance.
Ils devraient permettre à l'équipe sochalienne de rentrer véritablement dans ce championnat. Espérons que cette victoire en appellera d'autres.
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