14ème Journée 2002/2003


Le 9 Novembre 2002 :

Paris - Parc des Princes
Temps frais, pelouse en excellent état
40 992 spectateurs, Arbitre : M. Layec

PARIS-SG - SOCHAUX.........................1-1

Les Buteurs :
  • Paris-SG : Ogbeche (65).
  • Sochaux : Mathieu (85).

5 Avertissements :
  • Paris-SG : André Luiz (59), Nyarko (74), J. Leroy (75), Déhu (90+1).
  • Sochaux : Raschke (17).

Les équipes :
  • Paris-SG : : Letizi (5,5) - Cristobal (5), Pochettino (cap.) (4,5), El-Karkouri (5,5), Heinze (5,5) - Déhu (6,5), Fiorèse (6) (Nyarko, 72ème), J. Leroy (4,5), André Luiz (3,5) (Benachour, 63ème) - Aloisio (5) (Ogbeche, 60ème), Cardetti (5). Entraîneur : Luis Fernandez.
  • Sochaux : Richert (6) - Raschke (5), Flachez (cap.) (5,5), Saveljic (6), Monsoreau (5) - Pedretti (6,5), Daf (5) (Lonfat, 48ème), Boudarène (5) (Zaïri, 68ème), Mathieu (6) - Santos (5,5) (Oruma, 75ème), Pagis (5). Entraîneur : Guy Lacombe.

Les Buts :
  • 65ème (1-0) : Après un débordement côté droit, Fiorèse centre fort devant le but sochalien. Raschke dégage sur Jérôme Leroy, dont la tête heurte le montant droit du but doubiste. Le ballon revient dans les pieds de Benachour, qui laisse pour Ogbeche dont la frappe enroulée du droit va se loger dans la lucarne gauche de Richert.
  • 85ème (1-1) : Coup-franc pour Sochaux à 30 mètres du but parisien le long de la touche, sur la gauche. Pedretti enroule son ballon pour Flachez, qui dévie sur Mathieu, lequel trompe Letizi d'une tête puissante sous la barre.

Réactions d'après-match :
  • Luis Fernandez (entraîneur du Paris-SG) : "Je suis déçu et triste de ce résultat, on ne méritait pas de faire seulement match nul sur l'ensemble du match. On a eu des occasions, on a déployé du jeu, mais on s'est de nouveau heurté à l'éternel problème que posent nos adversaires au Parc des Princes. Ils restent recroquevillés en défense et attendent le contre. Cela me rend un peu triste. Si tout le monde jouait tout le temps comme ça, cela ne serait pas très bon pour le football et pour le spectacle. Nous, on essaie d'entreprendre, d'aller de l'avant et de jouer. Malheureusement, on n'a pas su faire le break sur les occasions qu'on a eues et on a pris un but sur coup de pied arrêté. Le match que j'ai vu ce soir reste, selon moi, l'un des meilleurs de mon équipe cette saison. Concernant André Luiz, il traverse un moment difficile, je trouve regrettable que le public le siffle. Tout le monde ferait mieux de le soutenir, c'est un grand joueur, je continue à croire en lui, il a besoin de sentir qu'on lui fait confiance. Après sa sortie, c'est vrai que l'on a trouvé de la percussion avec Ogbeche et de la rapidité dans la transmission du ballon avec Benachour. Ce dernier a fait de bonnes choses mais on a aussi perdu quelques ballons. Il a de la qualité. Il doit encore progresser. Au total, on perd deux points et deux joueurs sur blessures (Aloisio et Ogbeche), ça n'est donc pas une très bonne soirée. Quant à la place de leader qu'on a encore laissé échapper, on fait ainsi durer le suspense et le plaisir..."
  • Guy Lacombe (entraîneur de Sochaux) : "Nous sommes contents d'être revenus dans le match car cela ne nous était pas arrivé depuis longtemps à l'extérieur. Paris a un potentiel qui fait peur. A la mi-temps, j'ai dit à mes joueurs de prendre confiance et, après le but de Paris, j'ai senti qu'ils voulaient revenir. C'est bien car ils se sentaient un peu maudits dans ce domaine. Avec un peu plus de maturité, on aurait même pu marquer un deuxième but. Il aurait fallu être plus conquérant. On a bien vu quand on est revenu au score que Paris était touché au moral. Que Ronaldinho ne joue pas, c'était une bonne chose pour mous même si on avait prévu le marquage pour le contrer. Ce dispositif a de toute façon servi et a fait mal jouer les Parisiens. Si on était tombé sur le Paris qui a joué Sedan, cela aurait été plus facile. On savait qu'ils allaient être plus agressifs car ils jouaient la première place, mais ils ont eu peur de nos contres. Avec Luis Fernandez, nous avons eu quelques mots d'hommes. J'ai l'habitude de protéger mes joueurs, mais ce n'étaient que des paroles entres deux hommes de caractère."